Bataille de Marengo histoire européenne
Bataille de Marengo histoire européenne

Napoléon Bonaparte : Marengo, le sacre et la marche vers l'Empire. DOCUMENTAIRE. (S2. Episode 3) (Mai 2024)

Napoléon Bonaparte : Marengo, le sacre et la marche vers l'Empire. DOCUMENTAIRE. (S2. Episode 3) (Mai 2024)
Anonim

Bataille de Marengo, (14 juin 1800), victoire serrée de Napoléon Bonaparte dans la guerre de la deuxième coalition, a combattu sur la plaine de Marengo à environ 5 km au sud-est d'Alexandrie, dans le nord de l'Italie, entre les quelque 28 000 soldats de Napoléon et quelque 31 000 soldats autrichiens du général Michael Friedrich von Melas; elle aboutit à l'occupation française de la Lombardie jusqu'au fleuve Mincio et sécurise l'autorité militaire et civile de Napoléon à Paris.

Événements des guerres révolutionnaires françaises

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Bataille de Marengo

14 juin 1800

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Bien que Napoléon considère Marengo comme l'une de ses plus belles victoires, sa confiance excessive avant la bataille a presque conduit au désastre. Son ultime succès doit beaucoup à la détermination de l'infanterie française et aux interventions décisives de ses commandants subordonnés.

Après son retour d'Égypte en octobre 1799, Napoléon a exploité l'état confus de la politique française et a effectivement pris le pouvoir en France, se nommant Premier Consul en décembre. Tournant son attention vers la situation stratégique en Europe, il décida de diriger une armée sur les Alpes suisses pour attaquer les Autrichiens du nord de l'Italie, tandis que les forces françaises du général Jean Victor Moreau entraient dans le sud de l'Allemagne.

L'armée de réserve de Napoléon franchit secrètement le col du Saint-Bernard, atteignant la vallée du Pô le 24 mai avec 40 000 hommes mais seulement six canons. L'un des objectifs français de la campagne avait été de soulager la garnison française assiégée par les Autrichiens à Gênes, mais la ville est tombée aux mains des Autrichiens le 4 juin. Malgré cela, l'audace de Napoléon à travers les Alpes avait placé son armée carrément à travers les lignes de communication autrichiennes. En conséquence, le commandant autrichien, le général Michael von Melas, a retiré ses forces de la frontière franco-italienne pour livrer bataille aux Français près de la ville fortifiée d'Alexandrie.

Napoléon croyait que les Autrichiens étaient sur le point de battre en retraite et il détacha plusieurs formations pour les empêcher d'échapper à son filet. Ainsi, lorsque les Autrichiens décampèrent d'Alexandrie et traversèrent la rivière Bormida, les Français furent pris par surprise. Au début, Napoléon pensait que les Autrichiens menaient une action de diversion, mais il devint rapidement clair qu'il s'agissait d'un assaut à grande échelle; des dépêches urgentes ont été envoyées aux divisions françaises désormais dispersées pour se rendre à Marengo.

Les Autrichiens avancèrent sur trois colonnes, Melas au centre avec les généraux Ott et O'Reilly attaquant sur les flancs. Le corps du major-général Claude Victor a subi de plein fouet l'attaque autrichienne, mais il a mené une action retardatrice déterminée. En fin de compte, la supériorité numérique autrichienne a forcé les Français épuisés à se retirer vers une nouvelle position à St.Guiliano Vecchio. Les contre-attaques françaises sont repoussées à plusieurs reprises et il semble que les Autrichiens seront victorieux. C'était certainement l'impression de Melas; il se retira du champ de bataille pour panser une blessure mineure, remettant le commandement à son chef d'état-major, le général Anton Zach.

À l'insu des Autrichiens, des renforts français commençaient à arriver sur le champ de bataille et comprenaient les formations des grands généraux Louis Desaix et Jean Boudet. Desaix, l'un des lieutenants les plus fiables de Napoléon, a dirigé la contre-attaque. Soutenus par l'artillerie française et la cavalerie lourde du général François Kellermann, les Français se rapprochent des Autrichiens. Bien que Desaix ait été tué, la pression française soutenue et l'explosion fortuite d'un wagon de munitions autrichien ont fourni à Kellermann une opportunité; ses cuirassiers chargèrent sur le flanc autrichien, causant une confusion qui devint consternante lorsque la cavalerie légère du général Joachim Murat se joignit à l'attaque. Toute la ligne française est passée à l'offensive, obligeant les Autrichiens à retourner en Alexandrie avec de lourdes pertes. Embouteillé par les Français, Mélas est obligé le lendemain de demander un armistice, ce qui entraîne la perte de la Lombardie au profit de la France.

Pertes: Autrichien, quelque 7 500 morts et blessés et des milliers d'autres capturés; Français, quelque 6 000 morts ou blessés.