Louis I de Bourbon, prince de Condé, chef militaire français
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Au cœur de l'histoire: Condé, un héros oublié (Franck Ferrand) (Mai 2024)

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Louis I de Bourbon, prince de Condé, (né le 7 mai 1530, Vendôme, France - décédé le 13 mars 1569, Jarnac), chef militaire des huguenots dans la première décennie des guerres de religion en France. Il était le principal prince adulte du sang royal français du côté huguenot (en dehors du roi de Navarre).

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Louis de Bourbon était le plus jeune fils bossu de Charles, duc de Vendôme et Françoise d'Alençon. Elevé chez les huguenots, il s'est marié en 1551 avec Éléonore de Roye, elle-même huguenote. Il a servi dans les armées d'Henri II dans les campagnes de 1551–57, mais n'a gagné aucune faveur. À la mort d'Henri II (1559), Condé se présente comme le chef militaire des huguenots: il a besoin de leur soutien pour se faire politiquement considérable; ils avaient besoin d'un patron princier plus résolu que son frère aîné Antoine de Bourbon, roi de Navarre, bien que le mode de vie licencieux de Condé n'accorde pas grand-chose à leurs principes. Sur l'échec de la conspiration huguenote d'Amboise (mars 1560), Condé s'est enfui de la cour. Se présentant à François II à Orléans (octobre 1560), il est arrêté et, le 26 novembre, condamné à mort. La mort du roi (5 décembre) le sauva, car la nouvelle régente, Catherine de Médicis, avait besoin de lui pour contrebalancer les Guises, avec lesquels il était officiellement réconcilié en août 1561. Après le massacre des huguenots à Vassy (mars 1562), il occupa Orléans et marche sur Paris, mais est battu et capturé par François de Guise à Dreux (19 décembre).

Pendant les trois années qui suivirent la paix d'Amboise (mars 1563), Condé essaya de restreindre les huguenots et collabora avec le gouvernement. Sa première épouse mourut en 1564, et il épousa Mlle de Longueville (Françoise d'Orléans) en 1565. Enfin, déçu de son espoir de devenir lieutenant-général du royaume et alarmé par les relations du gouvernement avec l'Espagne, il quitta la à nouveau (juillet 1567) et conduit les huguenots dans une autre attaque contre Paris. Défait au combat à Saint-Denis (10 novembre), il fait un retrait habile puis, renforcé par des mercenaires allemands, va assiéger Chartres (février 1568). Il signa la paix de Longjumeau (mars 1568) contre l'avis de l'amiral de Coligny. Lorsque la guerre a éclaté de nouveau en août, il s'est retrouvé lié à des opérations dans l'ouest de la France. Il a été tué en combattant pour sauver Coligny à Jarnac.